Garde à vue

Garde à vue est la mesure préventive la plus sévère, dont l'essence est la privation temporaire de liberté du suspect (accusé) afin d'assurer le bon déroulement de la procédure. Par conséquent, cette mesure vise à assurer « la protection de l'accusé (suspect) à la disposition des autorités de jugement ». En d'autres termes, la détention provisoire peut être appliquée en cas de crainte de fuite ou de dissimulation de l'accusé (suspect), notamment lorsque son identité ne peut être établie ou qu'il n'a pas de résidence permanente dans le pays. En outre, un autre objectif important à atteindre par les une mesure préventive consiste à protéger le procès contre la fraude de la part de l'accusé. Par conséquent, il s'agit d'empêcher toute influence illégale sur le déroulement du procès en persuadant les personnes de donner de faux témoignages ou de fausses explications, ou de prendre d'autres mesures qui pourraient entraver la procédure pénale.

 

Motifs d'application de la détention provisoire

 

La détention provisoire ne s'applique que si l'application d'une autre mesure non privative de liberté s'avère insuffisante. La recevabilité d'une décision contre une personne donnée en détention provisoire dépend principalement de l'existence à la fois des motifs généraux, exprimés à l'art. 249 § 1 du CPP (les preuves recueillies indiquent une forte probabilité que l'accusé ait commis un crime), ainsi qu'au moins un des motifs spéciaux énumérés de manière exhaustive à l'art. 258 du Code de procédure pénale, qui sera :

pour une crainte fondée de voir le prévenu s'échapper ou se cacher, notamment lorsque son identité ne peut être établie ou qu'il n'a pas de résidence permanente dans le pays,

pour une crainte fondée que l'accusé induise de faux témoignages ou explications ou entrave la procédure pénale de toute autre manière illégale,

pour avoir accusé l'inculpé d'avoir commis un crime ou un délit passible d'une peine d'emprisonnement dont la durée maximale est d'au moins 8 ans, ou pour la condamnation de l'inculpé par le tribunal de première instance à une peine d'emprisonnement d'au moins 3 ans, justifiée par la peine sévère qui pourrait être infligée à l'accusé

o exceptionnellement - crainte fondée que l'accusé, accusé d'avoir commis un crime ou une faute intentionnelle, commette un crime contre la vie, la santé ou la sécurité publique, surtout s'il a menacé de commettre une telle infraction.

 

Il est important de noter que la base générale et l'un des motifs spéciaux doivent apparaître conjointement. Lorsqu'il rend une décision de détention provisoire, le tribunal doit cependant tenir compte à la fois de la situation personnelle de l'accusé et de sa famille immédiate. Comme la disposition de l'art. 259 § 1 du CPP, si des considérations particulières ne s'y opposent pas, la détention provisoire doit être abandonnée, en particulier lorsque la privation de liberté de l'accusé mettrait gravement en danger sa vie ou sa santé, ou entraînerait des conséquences exceptionnellement graves pour lui ou sa famille immédiate. Cependant, conformément au contenu de l'art. 259 § 2 et 3 du code de procédure pénale, la détention provisoire n'est pas appliquée lorsque, sur la base des circonstances de l'espèce, il peut être prévu que le tribunal prononcera une peine d'emprisonnement avec sursis conditionnel à son exécution ou une peine plus légère, ou que la période de détention provisoire dépassera la peine estimée. La détention provisoire ne peut pas non plus être utilisée si l'infraction est passible d'une peine d'emprisonnement n'excédant pas un an.

 

Durée de la détention provisoire

 

La doctrine insiste à plusieurs reprises sur le mal particulier de la détention provisoire, consistant à priver l'accusé de liberté, à l'isoler de la société et à le placer en détention provisoire. Cependant, la durée de cette mesure préventive peut être tout aussi douloureuse, car, bien qu'initialement fixée pour une durée n'excédant pas 3 mois, elle peut être prolongée à plus long terme pour une durée totale qui n'excédera pas 12 mois au total, si, en raison de circonstances particulières, il n'a pas été possible de terminer la procédure préparatoire dans les 3 mois. Conformément à l'art. 263 § 3 du CPP « La durée totale de la détention provisoire jusqu'au premier jugement rendu par le tribunal de première instance ne peut excéder 2 ans. des délais peuvent être fixés par la juridiction d'appel, si une telle nécessité s'impose dans le cadre de la suspension d'une procédure pénale, d'activités visant à établir ou à confirmer l'identité de l'accusé, à recueillir des preuves dans une affaire particulièrement complexe ou à l'étranger, ainsi qu'à retarder délibérément la procédure de l'accusé (art. § 4 du Code de procédure pénale). Ainsi, comme on peut le voir, la durée de la détention provisoire n'est pas définie de manière rigide, donc la période pour laquelle cette mesure est établie au tout début de la procédure est souvent considérablement allongée.

 

Caution en lieu et place d'une arrestation provisoire

 

Du point de vue de l'accusé (suspect), il peut être extrêmement important pour le tribunal de permettre au tribunal de changer une mesure préventive sous la forme d'une arrestation temporaire en cautionnement. Comme l'art. 257 § 2 « Lors de l'application de la détention provisoire, le tribunal peut prévoir que cette mesure sera modifiée à condition qu'une caution spécifique soit déposée au plus tard dans le délai prescrit ». Bien que, pour des raisons évidentes, cette solution soit extrêmement bénéfique pour l'accusé (suspect), elle peut certainement nécessiter des fonds importants. Dans une situation où le montant de la caution dépasse de manière significative la capacité financière d'une personne en détention provisoire, il est compréhensible qu'une telle personne ne puisse pas supporter les frais de l'aide juridictionnelle en payant pour l'ensemble de l'affaire « à l'avance ". Ainsi, notre Cabinet, ne règle généralement avec ses clients qu'une fois par mois, sur la base d'un taux horaire, sans exiger de rémunération payée pour l'ensemble du dossier "d'avance". Nous sommes convaincus que l'octroi d'une aide juridictionnelle sur la base des le modèle de règlement permet aux clients de supporter les coûts liés à la constitution de la caution immobilière.

Autor wpisu:
Tomasz Sroka
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